Faeria
Classe : Sentinelle/Guerrière
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 | Sujet: Présentation IG Faeria  Sam 11 Juin - 19:12 | |
| Ile des elfes :
"Jeune elfe, réponds moi : quelle voie as-tu choisis ?
Je serais sentinelle.
Quelle sera ton rôle ?
J'irais sur toute la Terre et je protégerais pour la nature.
Pourquoi ?
La nature m'a appelée, là où est le mal, la nature recule et devient mauvaise. Sans elle le monde cours a sa perte."
Une troupe d'orques marchaient bruyamment sous la foret, maltraitant arbres et plantes. Un arbre bougea, un orque fut écrasé semant la consternation. Et autre fut abattu aussi rapidement ans qu’un riposte ne puisse se faire. Un a un ils tombaient sans savoir pourquoi ni comment. Le dernier s'enfui. Le bruit de sa respiration résonnait sous la voute sylvestre renvoyant l'écho d'une poursuite. La sueur coulait sur le front de la brute et la peur, qui se lisait dans ses yeux, écrasait toutes ses pensées. Ses pas incertains et lourds traçaient une piste mortelle. Répandant sa sueur et son odeur méphitique, la piste est facile a suivre : il cour, il a peur, il va périr.
La forêt se fit soudain attentive, les oiseaux se turent, même le vent faisait silence. L'orque se retourna, partagé entre la peur et un fol espoir d'avoir réussi. Il lâcha un puissant juron derrière lui contre les ombres qui avaient pris ses compagnons. S'accordant un repos, il se vengeait de sa peur sur les arbres.
Pourquoi ne cours tu pas idiot ? Ne sais tu pas que tout est silence avant qu'éclate la tempête ?
Le silence se fit plus pesant, l'être bestiale perçu la menace, il courbait l'échine et l'inquiétude le prenait.
L'acier chanta, l'air vibra, la chair résonna.
Le silence fut brisé, de partout s'élevait le chant des oiseaux, le vent soufflait de nouveau, les arbres craquait sous ses assauts. Du sol s'éleva un râle d'agonie, qui mourut dans un souffle. L'orque, de son sang, poissait le sol mais déjà la nature s'activait : les fourmis infatigables se lançait a l'assaut de la gorge tranchée tandis que les charognards contemplaient leur festin.
« Je suis Faeria, sentinelle : je suis la force de la nature et sa protectrice. Toi qui n’as su réfléchir en venant ici, va revoir ton audace à l'hall des martyrs. »
Citée de Varanas :
« Jeune elfe que veux tu être ?
Je serais guerrière.
Pourquoi ce choix ?
La nature est assailli de toute part et ne peut seule se sauver. De la voir en cet état, la colère me prend, colère dont seul un guerrier peut tirer avantage. »
Les gobelins suivaient la piste depuis un moment dans la forêt. Elle marchait vers son but, n’ayant rien perçu de la menace. Les gobelins firent diligence pour l’encercler, quand elle vit la menace, il était trop tard pour fuir. Dégainant une hache à de deux mains, elle faisait face attendant l’assaut inévitable.
Les gobelins n’osaient pas attaquer, qui était-elle pour ne pas les craindre. Son visage était impassible, protégé par une lourde armure, elle ne tremblait pas. Chacun vit dans ses yeux comme un défi qui les poussaient à l’assaut mais une autre flamme brillait dans ses yeux. Une flamme qu’ils connaissent tous, la flamme de la mort.
Pourtant, aiguillonné, par ce défi insolent, qui leur était lancé, l’un d’eux chargea lâchement par derrière. La réplique vint, immédiate, vive … et douloureuse. Pivotant sur ses pieds, elle avait balancé la hache, le gobelin fut frappé sur les côtés, pulvérisées, et balayé comme un fétu de paille.
Le chef de la bande poussa un cri pour retenir son soldat, trop tard, son cri se mua en hurlement de colère quand il vit son compagnon agoniser, puis en cri de peur. Une flamme s’était allumée dans les yeux de la guerrière, une flamme de colère.
L’elfe se lança à l’assaut du chef et le jeta à bas. Puis contre les autres gobelins. Untel mourut vidé de son sang, tel autre par un puissant coup qui le trancha, un troisième périt d’une succession de coup l’affaiblissant, le laissant impuissant. D’autres encore périrent dans un tourbillon étincelant. Le soleil se coucha sur un carnage, l’elfe au loin continuait son chemin. Comme gravée dans le sol, l’air et les chairs, résonnaient encore ces mots :
« Je suis Faeria : guerrière, une tempête de rage qui ébranle le sol. Ennemis d’un jour, adversaires déloyaux, la poussière et l’oublie seront vos linceuls. » | |
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